jeudi 23 octobre 2008

Sappho

Sappho

Sappho, toutes les femmes l’ont sentie un jour :
La magie interdite d’un sublime amour,
Que les hommes ont toujours cru être pour eux,
Sans jamais penser que ce jugement soit creux.

Simple baiser posé sur un coquelicot ;
Fidèle caresse appliquée en plein repos ;
Une fleur découverte, un mot doux à l’oreille…
Tout cela ne trouve chez ces gars son pareil.

Avec délectation, sans pudeur, elles livrent
Leurs plus discrètes pensées à ceux qui sont ivres
De fausses idées et de ce qui les attire
Vers ces façons peu communes, et qui font rire.

Toujours ils refusent d’admettre qu’à présent
Leur phallus peut être produit facilement ;
Jamais ils ne comprendront que l’utilité
Démesurée qu’ils se donnent est démodée.

Désormais, rien n’est plus navrant qu’une vision
Simpliste, arriérée, dépassée par la fonction
Croissante des femmes dans cette société
‘Macho’, qui leur courage veut toujours nier.

Sappho, tu seras toujours là dans mon esprit.
Chaque fois que je pense à ma meilleure amie,
Tu te transformes en philosophe pour moi.
Tu es l’Impératrice qui surpasse les rois.

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