Tu parlais de partir vivre ailleurs, mais
C’est en chemin que je t’ai rencontrée.
Tu dis : « Venir avec moi tu devrais… » ;
Avec ta faux tu m’as hypnotisée.
Pareille à un ange démoniaque ;
À l’instar d’un cadavre ambulant,
Tu apportes le repos en souffrant ;
Tu disparais comme les œufs de Pâques –
Aussi vite que ma fulgurante peine,
Aussi rapidement que ma haine.
Cependant, tu n’es pas si différente
De nous autres les vivants, les mortels.
Tu cherches désespérément la fente
À la monotonie de ton bordel.
***
C’est en chemin que j’ai saisi ta main.
Elle est aussi douce que le matin –
Telle le rougeoiement de mon âme ;
Telle l’illumination infâme
Qui bousille ma vue et mes forces
Et m’oblige à dormir comme une écorce.
Car c’est toi qui as volé mon esprit.
Tu m’as privée des miens, de leurs cris.
Lorsque la voiture m’a percutée
Alors que j’allais des clopes acheter.
C’est en chemin que tu m’es apparue
Pour me dire que je devais te suivre.
C’est en chantant que tu es survenue
Tandis que j’oubliais de te fuir.
Ta robe m’a quasiment éblouie
Telle des phares dans l’atroce nuit…
***
C’est en chemin que j’ai bien décidé
De parcourir l’Au-delà sans gaieté ;
De te joindre dans ton travail sordide.
Et j’ai quitté l’existentiel vide…
C’est en chemin que je t’ai rencontrée.
Tu dis : « Venir avec moi tu devrais… » ;
Avec ta faux tu m’as hypnotisée.
Pareille à un ange démoniaque ;
À l’instar d’un cadavre ambulant,
Tu apportes le repos en souffrant ;
Tu disparais comme les œufs de Pâques –
Aussi vite que ma fulgurante peine,
Aussi rapidement que ma haine.
Cependant, tu n’es pas si différente
De nous autres les vivants, les mortels.
Tu cherches désespérément la fente
À la monotonie de ton bordel.
***
C’est en chemin que j’ai saisi ta main.
Elle est aussi douce que le matin –
Telle le rougeoiement de mon âme ;
Telle l’illumination infâme
Qui bousille ma vue et mes forces
Et m’oblige à dormir comme une écorce.
Car c’est toi qui as volé mon esprit.
Tu m’as privée des miens, de leurs cris.
Lorsque la voiture m’a percutée
Alors que j’allais des clopes acheter.
C’est en chemin que tu m’es apparue
Pour me dire que je devais te suivre.
C’est en chantant que tu es survenue
Tandis que j’oubliais de te fuir.
Ta robe m’a quasiment éblouie
Telle des phares dans l’atroce nuit…
***
C’est en chemin que j’ai bien décidé
De parcourir l’Au-delà sans gaieté ;
De te joindre dans ton travail sordide.
Et j’ai quitté l’existentiel vide…
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