vendredi 14 janvier 2011

Soleil enfumé

Un soleil embrouillé n’est fade
Mais impassible ; sagement
Il écoute les sérénades :
Des complaintes vaines servies
Par des écolo-anarchistes
Qui d’être nombreux un peu tardent.

Un soleil enfumé est pâle
Mais brûle toujours la pupille
De Haine. Ça lui est égal
Les besoins, envies de chacun ;
Il vengera sa sœur bleutée,
D’humains s’en fera un régal.

Un soleil embrumé est blanc
Pour laisser s’écrire de flammes
Les froids, matériels sentiments.
Il fait nuit depuis si longtemps
Qu’il ressemblerait à la lune,
Sans ses cheveux étincelants

Qui ne sont plus que légendes
Dans ce no man’s land.